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Salut à tous, bienvenue dans le blog du diagnostic territorial de Sarcignan St Martin!

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5 mars 2006 7 05 /03 /mars /2006 17:17

QU’EST- CE QUE LA POLITIQUE DE LA VILLE ?

 

 

 

 

 

            La politique de la ville est la pièce majeure des politiques publiques de lutte contre toutes formes d’exclusion en milieu urbain face aux difficultés socio-économiques associées à des territoires identifiés et en difficulté.

Dès le début des années 70, les pouvoirs publics prennent conscience des difficultés des « grands ensembles » d’habitat social :

-         en 1973, la circulaire « Guichard » limite la construction d’ensembles de plus de 2000 logements.

-         en 1977,  le rapport « Peyrefitte » sur la violence est publié

 

 

Le premier comité d’Habitat et Vie Sociale (H.V.S.) est chargé de « coordonné les actions de financement des ministères concernés face à la dégradation très rapide de beaucoup d’immeubles construits dans les années 60, en particulier à la périphérie des villes ». Ce comité devient interministériel en 1977, sous la direction du ministère de l’équipement

 

 

Cette politique de la ville qui vise à réinsérer durablement dans la ville les quartiers en difficulté, doit traiter pour cela et avant tout les facteurs à l’origine de l’exclusion urbaine et sociale dont souffrent ces quartiers.

 

 

 

 

1)  La démarche

 

 

 

La politique de la ville agit sur deux niveaux. Elle se traduit tout d’abord par des interventions physiques ou sociales dans les quartiers en difficultés . Puis, elle s’établit par des actions sur des périmètres plus larges, pour rééquilibrer la ville au profit de ces quartiers, concernant les problèmes aux domaines tels que l’emploi, le transport ou le logement, problèmes qui dépassent largement le cadre du quartier.

Les attentes immédiates des habitants doivent être considérées et le développement ainsi que le profil de la ville doivent être réfléchis.

Quatre principes ont été définis :

 

 

o       réconcilier les différentes échelles que sont les quartiers, la commune et l’agglomération

o       privilégier la démarche de projet et l’intercommunalité

o       associer davantage les régions, les départements et les autres partenaires

o       renforcer la présence et la qualité des services publics et faire participer les habitants

 

 

Ces quatre objectifs ont été établis lors de la mise en place du XII ème plan 2000-2006.

L’emploi et le développement économique des quartiers, l’éducation, la tranquillité publique et la sécurité, ainsi que le renouvellement urbain sont les quatre priorités qui guident l’action de la politique de la ville, aujourd’hui, à travers les contrats de ville. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2) L’action des différents ministères

 

 

 

Ä           EMPLOI ET SOLIDARITE

 

-         programmes « nouveaux services emploi-jeunes »

-         plans locaux pour l’insertion et l’emploi (PLIE)

-         mise en œuvre de la loi de lutte contre les exclusions

-         contrats locaux pour l’accueil et l’intégration

-         programmes régionaux d’accés à la prévention et aux soins

-         réseaux d’aide aux parents

-         soutien au développement ou à la création d’activité dans les zones franches urbaines et les zones de redynamisation urbaine …

 

 

Ä           JUSTICE

-         maisons de justice et du droit

-         aide aux victimes

-         protection judiciaire de la jeunesse

-         cellules justice-ville

-         accès au droit

-         développement des mesures alternatives à la détention

-         médiation pénale …

 

 

Ä           INTERIEUR

-         mise en place des contrats locaux de sécurité (CLS), articulés avec les contrats de ville

-         police de proximité

-         opérations de prévention en direction des jeunes

-         application de la circulaire du 2 octobre 1998 prévoyant la garantie du respect de la loi dans tous les établissements scolaires

-         aide aux victimes

-         recrutements d’adjoint de sécurité issus des quartiers …

 

 

Ä           EQUIPEMENT

-         projet de loi sur le renouvellement urbain et la solidarité

-         programmes locaux de l’habitat

-         lutte contre l’habitat insalubre

-         redressement de la situation des copropriétés dégradées

-         amélioration de la gestion urbaine de proximité

-         réhabilitation du parc social

 

 

Ä           EDUCATION NATIONALE

 

 

-         contribution aux projets éducatifs locaux par les contrats de réussite

-         contrats éducatifs

-         programme « nouvelles chances » mis en place

-         Zones d’Education Prioritaires

La circulaire du 29 septembre 1999 «  Education nationale et politique de la ville » définit précisément le partenariat entre l’Education nationale et le ministère de la ville pour la préparation et le suivi des contrats de ville 2000-2006.

 

 

 

 

3) L’action au niveau national puis au niveau régional et départemental

 

 

 

 

a)            Au niveau national :

 

 

 

Le comité Interministériel des Villes et du développement social urbain (CIV) est l’instance décisionnelle qui arrête les orientations, définit les programmes et répartit les moyens au niveau national. Il rassemble les ministères concernés et est présidé par le Premier Ministre ou par le ministre de la ville.

Le Conseil National des Villes et du développement social urbain (CNV) est une instance de réflexion politique qui associe des élus et des personnes qualifiées. Il contribue à l’élaboration de la politique de la ville. 

 

 

b)            Au niveau régional et départemental :

 

 

 

- Les préfets de région ou de département :

            Entourés des services de l’Etat, régionaux ou départementaux, les préfets mettent en œuvre la politique de la ville : programmation financière, animation et mise en cohérence de l’ensemble de la démarche, évaluation.

Un chargé de mission du service est nommé correspondant régional de la politique de la ville.

 

 

- Le sous-préfet ville :

            Il a pour mission d’animer la politique de la ville et de coordonner l’action de l’Etat au plan départemental.

 

 

-   Les services déconcentrés de l’Etat :

Le plus souvent, un correspondant politique de la ville est nommé et chargé de l’exécution des décisions.

 

 

- Le partenariat au niveau local :

 

            La mise en œuvre du contrat de ville repose sur une double instance :

§         le comité de pilotage politique, qui est le maître d’ouvrage

§         il est co-présidé par le préfet et le maire

§         y siègent à minima, tous les partenaires signataires du protocole pour la politique de la ville.  

              

 

 

 

 

 

 

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19 février 2006 7 19 /02 /février /2006 22:36

B – CONTRAT DE VILLE DE L’AGGLOMERATION BORDELAISE

 

 

La convention-cadre 2000-2006 a été signée le 15 janvier 2001 par l’Etat, la Communauté urbaine de Bordeaux, les communes de Bordeaux, Mérignac, Pessac, Talence, Bègles, Cenon, Lormont, Floirac, Bassens,  le Bouscat, Villenave-d’Ornon, Sainte Eulalie, Eysines, le FASILD, la CAF , le Conseil général de la Gironde , le Conseil régional d’Aquitaine, la Confédération départementale des offices HLM et la CDC.

 

a)    Définition du contrat de ville

 

 

Le contrat de ville est un contrat passé entre l’Etat et les collectivités territoriales qui engage chacun des partenaires à mettre en œuvre des actions concrètes et concertées pour améliorer la vie quotidienne des habitants dans les quartiers connaissant des difficultés (chômage, violence, logement…) et prévenir les risques d’exclusion sociale et urbaine. Un contrat de ville dure 7 ans.

 

Il repose sur un partenariat actif avec d’autres structures (organismes HLM, associations, sociétés de transport…) qui impulsent et conduisent des actions sur lesquelles les habitants doivent être informés et consultés. Ces actions peuvent être mises en œuvre au sein des quartiers eux-mêmes (réhabilitation de logements, entretien d’espaces publics, création d’équipements collectifs…) ou à l’échelle de la commune ou de plusieurs communes associées dans le contrat de ville (insertion et emploi, prévention et sécurité).

 

Les orientations nationales sont prises par le comité interministériel des villes (CIV) présidé par le Premier ministre ou le ministre en charge de la politique de la ville. Le CIV arrête les orientations, définit les programmes et répartit les moyens. Les préfets de Région, ont eu la responsabilité du choix des sites en contrat de ville, répartissent les crédits en concertation avec les préfets de département qui mettent en œuvre la politique de l’Etat dans le cadre du partenariat contractuel local. Les contrats de villes signés pour la période 2000-2006 comprennent la plupart des quartiers classés en zones urbaines sensibles (ZUS).

 

b)    Critères d’éligibilité au contrat de ville

 

 

Les communes qui peuvent bénéficier d’un contrat de ville connaissent des difficultés importantes de ségrégation urbaine et sociale et manifestent une volonté de s’engager conjointement avec l’Etat dans ce dispositif. Les communes doivent s’investir dans une démarche intercommunale de projet, garante d’une bonne mise en œuvre des politiques du logement social, de l’emploi ou des transports.

 

c)     Villenave-d’Ornon et  la définition de sa zone prioritaire d’intervention

 

 

 

Sur la commune de Villenave-d’Ornon, le quartier prioritaire définit dans le contrat de ville de l’agglomération bordelaise concerne la ZRU de Sarcignan et le quartier Saint-Martin.

 

Les ZRU, ou « zones de redynamisation urbaine », sont des ZUS confrontées à des difficultés particulières.

 

Au premier niveau, les ZUS (zones urbaines sensibles) sont caractériseés par la présence de grands ensembles ou de quartiers d’habitat dégradé et par un déséquilibre accentué entre habitat et emploi.

 

Au second niveau, les ZRU sont sélectionnées parmi les ZUS, à partir d’un indice qui tient compte du poids de la population de la zone, de la proportion des jeunes de moins de 25 ans, du taux de chômage, de la proportion de non-diplômés et du potentiel fiscal des communes intéressées.

  

Ces ZRU se situent dans des communes éligibles à la dotation de solidarité urbaine (DSU), instituée par la loi d’orientation pour la ville de 1991, afin d’aider les communes confrontées à une insuffisance de ressources.

 

 

d)    caractéristiques de la ZRU de Sarcignan et quartier Saint-Martin, relative aux actions inscrites dans le contrat de ville

 

 

« d’après les propos recueillis en entretien avec Monsieur FLORIAN, conseiller général, conseiller municipal, conseiller communautaire ».

 

 

Les quartiers Sarcignan et Saint-Martin rassemblent  la plus forte concentration d’habitants sur la commune. La proportion des jeunes de moins de vingt ans y est élevée du fait de l’arrivée massive de jeunes couples depuis 15-20 ans.

 

Dans le cadre du contrat de ville, la commune peut bénéficier de crédits d’Etat, elle a la possibilité de contracter avec le conseil général et ainsi peut obtenir des réductions d’impôts. L’Etat dégage des crédits de son budget qui sont alloués à des secteurs prioritaires (ZUS, ZRU…)

 

On peut dire que la commune est homogène en terme de C.S.P. et tranche d’âge mais hétérogène en terme d’habitat et type de quartiers. Il n’y a pas de mixité entre habitat collectif et résidentiel.

 

La commune ne remplit pas le quota de 20 % de logements sociaux imposé par la loi SRU, elle atteint les 15 %. Elle est donc soumise à payer une pénalité. « C’est l’une des grandes failles de cette politique car il y a forcément une disparité de logements sociaux entre les communes. La commune étudie le projet de rachat de terrain sur le secteur de la Gravières et estime atteindre le seuil des 20 % de logements sociaux au terme de 2008.

 

En revanche la commune est éligible à la DSU.  

 

 

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19 février 2006 7 19 /02 /février /2006 13:34

 

2/ Une inter culturalité importante. 

  A/ Une cohabitation difficile.

 Le quartier de Sarcignan se caractérise par une interculturalité relativement importante. En effet, les habitants ont des origines très différentes. Certains viennent du Maghreb, d'autres viennent d'Afrique noire ou d'Europe de l'Est (Russes, Yougoslaves, Tucs). Ces dernières années ont étés marquées par l'arrivée massive d'une population issue des pays de l'Est. Cependant la population majoritaire reste celle qui vient du Maroc ou de l'Algérie. Les enfants qui viennent des pays de l'Est sembleraient avoir des difficultés notamment au niveau scolaire et il n'existe pas de structures au sein du quartier pour que les enfants apprennent le français. En ce qui concerne les familles maghrébines, les femmes sont touchées par l'illettrisme et il n'existe pas non plus de structures pour les aider.
 
 Au premier abord, la cohabitation entre ces personnes d'origines différentes ne semble pas poser de difficultés. Cependant, lorsque nous discutons avec les bénévoles des diverses associations qui interviennent dans le quartier, nous apprenons qu'il existe des conflits mais qui ne sont pas exprimés. Les personnes ont tendance à s'ignorer plutôt qu'à s'affronter directement. Par exemple, une bénévole de la CSF nous expliquait qu'une femme d'origine Algrienne avait des difficultés pour faire garder ses enfants. La bénévole lui a alors suggéré qu'elle fasse garder ses enfants par sa voisine. La personne lui a alors répondu qu'il était hors de question pour elle de laisser ses enfants  une marocaine. Cet épisode n'est pas un cas isolé, selon les bénévoles, il n'est pas rare d'entendre de tels discours. 
   
   B/ Face à cette mixité, les associations s'adaptent.

 Les associations prennent en charge l'appartenance culturelle des personnes dans les activités qu'elles proposent. Cela se fait soit  la demande des personnes elles même qui font des propositions ou à  l'initiative des associations.
 Au niveau de la Confédération Syndicale des Familles par exemple, les bénévoles ont eu l'idée de proposer des ateliers coutures, beaucoup de femmes d'origine maghrébines ont accepté de participer à  ces ateliers couture en amenant des tissus de leur pays d'origine. En effet, elles voulaient faire des rideaux pour chez elles comme elles le faisaient dans leur pays. Donc les femmes amènent leurs tissus et font leurs rideaux au sein de l'atelier couture. De plus cet atelier se révèle être un véritable lieu d'échange entre les personnes qui y participent et les bénévoles. En effet cet atelier permet aux femmes d'origine maghrébine de faire connaitre leur culture d'origine aux bénévoles.
 De plus, les associations mettent en place des activités selon la population qu'elles rencontrent. La Confédération Syndicale des Familles a constaté par exemple que le public rencontré était plutôt un public de femmes et d'enfants. Les maris eux restent  l'écart de toute activité associative. La CSF a donc mis en place un atelier poème pour les mamans. Ainsi les mères ont écrit des poèmes, elles ont également fait des sculptures et des peintures illustrant leurs poèmes. Les poèmes ont ensuite été exposés dans une salle du quartier de Sarcignan, la CSF a organisé un vernissage auquel les maris et les enfants étaient conviés. Les maris y sont venus nombreux et se sont montrés très intressés par le travail qui avait été fait, les enfants eux étaient très fier de voir le travail ralisé par les mères. Ainsi cet atelier a contribué à revaloriser ce que pouvaient faire les femmes d'origine maghrébines, en effet lorsqu'elles sont arrivées en France, certaines femmes ne parlaient pas du tout français, les maris et les enfants ont pu alors réaliser les progrès qu'elles avaient fait.
 Nous pouvons donc voir que les habitants trouvent des réponses à leurs besoins auprès des associations. Il est vrai que les bénévoles présents sur le territoire permettent de favoriser les échanges entre les habitants.           

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11 février 2006 6 11 /02 /février /2006 15:59

Charlène m'a envoyé la 1ère partie qu'elle a faite avec Poérani:

La commune de Villenave d’Ornon

 

 

Où se trouve Villenave d’Ornon ?

 

 

La commune de Villenave d’Ornon est située au sud de l’agglomération bordelaise en deuxième couronne.

Limitée en bordure de la Garonne et elle se situe à 9 km du centre de Bordeaux.

 

Elle est limitée par les communes :

 

-         de Bègles à l’est,

 

-         de Talence au nord,

 

-         et de Gradignan à l’ouest.

 

 

 

 

Cette commune s’étend sur une superficie de 2 126 hectares.

 

Au recensement de 1999, la commune de Villenave d’Ornon compte 27 489 habitants[1].

Villenave d'Ornon concilie une certaine qualité de vie. Elle représente une ville "à la campagne" et détient les atouts d'une métropole que lui procure sa proximité avec la capitale d'Aquitaine.

 

Histoire de la ville.

 

 

            Villenave d’Ornon est marquée par une variété d’événements qui a marqué l’histoire de la commune.

 

   Il y a 5 000 ans, des vestiges mégalithiques (un groupe de cinq sépultures en pierres de poudingues uniques en Gironde érigées 3 000 ans avant J.-C.) témoignaient d’une présence humaine sur le territoire communal.

 

   Au XIème une église est édifiée par le comte d’Ornon.

 

C’est alors que la paroisse Saint Martin s’y développe. Elle est située sur les anciennes terres du Comte d’Ornon, seigneur fidèle au roi d’Angleterre, duc d’Aquitaine. C’est d’ailleurs à  cette époque que vient l’origine du nom de Villenave d’Ornon.

 

Villenave signifiant ville nouvelle.

 

Bâtie au lieu-dit « Ornon », quelques ruines sont encore visibles de nos jours.

 

   Au XIVème siècle, des petites seigneuries vont se créées sur la paroisse : Sallegourde, Carbonnieux, La Hé, Pontac-Monplaisir.

 

 Au XVIIème siècle, des villages vont se former. C’est le cas pour le Becquet, Saint-James, Carbonnieux, Sarcignan, Courréjean, Galcon et Couhins.

 

Des lieux-dits se formeront aussi ; Veyres et Saint-Bris.

 

 Aux XVIIème et XVIIIème siècles, de nouveaux petits châteaux  apparaissent, entourés de vignobles.

 En 1789, la commune est partagée en divers hameaux entourés par de grands domaines qui sont les propriétés de bourgeois et nobles parlementaires bordelais.

La révolution va permettre la mise en place d’une administration municipale distincte de celle de Bordeaux et de fixer le territoire communal.

   Dans la deuxième moitié du XIXème siècle, plusieurs quartiers s’agrandissent. C’est notamment le cas pour Pont-de-la-Maye, Pont-de-Langon, Hourcade et Sarcignan.

L’omnibus relie Villenave à Bordeaux et le chemin de fer passe en 1848 pour rejoindre Langon.

 1888 et 1910 marqueront et honoreront la ville. En effet, elles marquent les deux visites présidentielles de Sadi Carnot et Armand Fallières.

  En 1890, Villenave d’Ornon est partagée en trois quartiers : Pont-de-la-Maye, le Bourg et Courréjan.

 En 1902, le tramway remplace l’omnibus et en 1911 la commune s’électrifie.

 

           

Paysage et topographie.

 

 

Villenave d’Ornon est considérée comme une ville jeune (un villenavais sur quatre a moins de 20 ans).

   Durant 10 années, 1995 à 2005, on retrouve un « renouveau de Villenave d’Ornon ». En effet, la commune était dans une situation financière très délicate.

Avec un budget communal mis sous tutelle,  une dette considérable, une capacité d’investissement nulle, un patrimoine en totale diminution et une pression fiscale sans précédents sur les administrés (+23 % d’augmentation des taux en 1993), la situation était caractérisée d’alarmante.

   Ces 10 ans ont permis, en autre, la métamorphose de la ville avec une amélioration du cadre de vie, des services à la population, des équipements publics au service de tous, tout en maîtrisant la gestion financière.

 

            Villenave d’Ornon possède un quartier  appelé Sarcignan – Saint Martin situé de part et d’autre de la rocade sud.

Ce quartier est entouré de maisons et de petits immeubles d’une part et est en limite d’un ancien espace agricole.

Cependant il est nécessaire de préciser que Saint Martin, qui est en fait un ensemble de résidence HLM, compose la copropriété du quartier Sarcignan.

Ce quartier compte 2 050 habitants et 830 résidences principales sur 14 hectares.

Les profils de la copropriété et ceux de l’habitat social sont différents.

La population est jeune, la proportion de familles monoparentales est importante et la présence d’habitants nés étrangers est très forte.

 

Les voies de communication.

 

 

La commune de Villenave d’Ornon n’est pas directement accessible de toute part.

 

Au nord-est de Villenave d’Ornon, il est possible d’y accéder en passant par le pont François Mitterand. Il faudra tout de même, dans un premier temps, traverser la commune de Bègles.

 

 

 

A l’est, Villenave d’Ornon bénéficie d’une seule sortie et entrée directes de la Rocade (sortie n°… entrée n°…). Elles représentent les deux seuls axes de circulation rapide accessible de la rocade.

 

 

Les transports en commun.

 

 

Il y a, à ce jour, 6 lignes de bus recouvrant le territoire de Villenave d’Ornon.

 

 

 

            Aujourd’hui quelles sont les caractéristiques de cette commune ? Et plus particulièrement quelles sont celles des deux quartiers Sarcignan et Saint-Martin ?

Pour mieux répondre à cette question, nous élaborerons 3 grandes parties. La première consistera à la présentation du portrait social, économique et démographique (I), puis nous exposerons un détail sur les conditions de la vie matérielle (II) et enfin pour finir nous parlerons de la dynamique sociale (III).

 



[1] Source chiffres INSEE 1999

Laissez vos commentaires sur la partie SVP

Elles ont récupéré les chiffres de la participation électorale et elles finissent cette partie ce week-end...

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5 février 2006 7 05 /02 /février /2006 16:37
Merci Elise pour la méthodo, les autres des suggestions?  Tout le monde a travaillé comme ça? Merci de nous répondre pour qu'on puisse finir la partie ce mois-ci. Merci et  bon stage.
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2 février 2006 4 02 /02 /février /2006 19:07

Moi aussi j'ai quelques photos de Sarcignan, il faudra qu'on mette tout ca en commun, mais pas sur le blog c'est trop lourd, et de toute facon c'est pas le plus urgent.

En ce qui concerne la méthologie, je pense qu'on a tous à peu près fonctionné pareil (je dis bien à peu près hein): une 1ère phase d'observation, repérage des problématiques par déduction(manque de commerces par exemple), repérage des acteurs clés du terrain et rencontre avec ces acteurs, croisement entre le discours entendu et les problématiques soulevées, et enfin émission d'hypothèses à partir de ces croisements...

élise

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2 février 2006 4 02 /02 /février /2006 18:54

Merci, pour les corrections Céline. Le reste ça va? Il manque la derniére partie "lieux d'échange". Je sais pas trop quoi mettre, vu que justement, il n'y a pas beaucoup de lieux d'échange. Des suggestions?

Pour la méthodologie, je propose de la laisser comme ça, sauf si quelqu'un à des suggestions, des oppositions... Je vais Vendredi 3 février, aprés midi prendre des photos sur le quartier, si quelqu'un veut venir avec moi. Je sais qu'il est un peu tard pour prévenir, mais bon, on ne sait jamais...

à bientôt

Elsa

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2 février 2006 4 02 /02 /février /2006 14:00

Bonjour à tous! J'espère que les stages se passent bien pour tout le monde.

Elsa j'ai vu ta partie je me suis permise de faire quelques corrections que je t'ai affiché en gras pour une facilité de lecture que tu auras comprise.

Ce serait sympa de nous faire parvenir à Elsa, Aude et moi vos réflexions et argumentations sur la méthodologie afin que nous terminions la partie dans les plus brefs délais, et surtout qu'elle soit prête pour la prochaine semaine de regroupement comme prévu. Merci de votre coopération.

Charlène et Poerani il faudrait nous tenir au courant de l'avancée de vos travaux...  

dynamique associative

 

3 - Dynamique associative et lieux d’échange

 

A) Un milieu associatif très présent

 

Le territoire de Sarcignan- saint-Martin, est encadré par les associations.

 

En effet, lors de nos recherches, nous avons rencontré celles-ci, qui par leur activité et leur engagement au sein du quartier nous ont prouvé leur importance sur le terrain. Il y a le secours Populaire, la confédération syndicale des familles (CSF), le COPIPASS, et la nouvelle association passer’elle. Ces associations tentent de participer aux manifestations de quartiers comme les fêtes de quartiers, la fête de l’aïd. A Noêl, le secours populaire et la CSF organise un repas pour les habitants du quartier. Beaucoup de sortie sont organisées par le secours populaire, la CSF et le COPIPASS. Par exemple, ces associations avaient organisées une sortie à l’aquarium de la Rochelle, puis dans une ferme au village médiéval où ils ont pu voir quelqu’un qui filaient de la laine. Ces différentes activités permettent un échange entre les personnes qui n’ont peut être pas souvent l’occasion de découvrir de tel savoir faire.  Pour les sorties et les projets d’activités, le conseil général donne une participation, la Mairie donne une subvention dans le cadre des politique de la ville.

 

Nous avons d’abord rencontré Sylvie Fauvel ,bénévole du secours populaire, situé au local de la conciergerie à l’entrée du quartier Sarcignan. Le local est prêté par les propriétaires. Chaque année, ils organisent un repas dans le quartier, le cinéma en plein air, et des groupes de sortie. Ce genre de manifestations permet de fédérer du lien social entre les habitants du quartier et les différents intervenants. A côté du secours populaire de trouve la CSF(confédération syndicale des familles), ils sont témoins de la vie du quartier et participent à son dynamisme.

 

L’association du secours populaire a besoin de communiquer les événements mise en place afin de valoriser ce qu’ils font. Ils mettent en place des sorties pour les jeunes du quartier Sarcignan. L’association COPIPASS (collectif pour l’insertion par l’accompagnement scolaire) existe depuis 8 ans environ. L’association proposent une aide aux enfants pour faciliter la compréhension et la mémorisation des cours à l’école, dans un but de développer leur autonomie, pour qu’ils puissent travailler seul par la suite et enfin, elle offre une attention et une écoute personnalisée suivant les difficultés scolaires rencontrées par le jeune.

 

L’association organise aussi des temps d’activité, dans un but d’élargir les centre d’intérêt des jeunes et développer la citoyenneté par une ouverture sur les ressources culturelles, artistiques, sociales.

 

Ces associations s’investissent au quotidien dans la vie des habitants du quartiers et ont su prendre une place majeure pour créer une véritable dynamique de quartier. La majorité sont bénévoles et agissent donc dans un réel désir d’aider les habitants à accéder aux loisirs. Ils constituent une entraide de proximité. Leur action est basée sur le volontariat.

 

Nous avons pu participer à la fête de la nouvelle association " passer’elle " organisé à l’occasion de la fête de l’aïd. Tara Planchenault qui est à l’origine de ce projet, donnait des cours de danse à Villenave d’Ornon, à " la maison pour tous ". La mairie lui permet d’accéder à un local pour donner ses cours au sein même de Sarcignan. Cette association a pour but de créer un espace de libre parole autour d’un thème proposé, afin d’être à l’écoute de la population. Le médiateur ainsi que des élus sont présents lors de cette fête. Ils viennent apporter leur soutien à l’association. Des musiciens ont été invités pour l’occasion. La fête se passe au cœur de Sarcignan, sur l’espace vert au milieu des barres. Des petits gâteaux sont servis et un atelier de hénée attire les enfants. Un homme donne des cours d’arabe au plus curieux. Il est étudiant à Bordeaux2, écrit sa thèse sur " l’islam en France " et donne des ours généralement sur St Martin.

 

Lors de cette fête nous avons pu remarquer que le secours populaire, la CSF, le copipass étaient représentés et venaient apporter leur soutien à cette nouvelle association.

 

Les associations de Sarcignan / St Martin tentent de répondre aux besoins des habitants, ils sont proches de la population, ce qui permet de recueillir des informations sur les modes et le niveaux de vie des habitants. Agissant souvent ensemble, ces associations créer constamment du lien social à travers leur activité, les sorties qu’ils organisent à destination des femmes et des enfants essentiellement.

 

B) Une importante prise en charge des femmes et des enfants

 

Lors de ces différents entretiens, nous avons pu remarquer que le public accueilli était des femmes et des enfants, en effet les es actions sont destinées en majorité aux enfants et aux femmes. Pendant que les hommes travaillent, elles s’occupent d’aller chercher leur enfants à l’école. Elles ont des relations avec leur voisinages, pour ne pas se retrouver seules pendant la journée. Elle peuvent aller au secours populaire si elles ont des difficulté financières ; Les bénévoles leur donneront des vêtements et prêtera des livres à leurs enfants. Si elles n’ont pas les moyens d’amener les enfants au cinéma, elles ont la possibilité de contacter les associations qui prendront les enfants pour les y amener. Les bénévoles des associations prennent part à la vie quotidienne du quartier de Sarcignan. Ils sont bien connus des habitants. Lors de nos recherches d’information auprès des habitants, plusieurs nous ont indiqué où on pouvait les trouver.

 

Ainsi nous avons pu constater, que la plupart des activités et des actions des associations étaient destinées aux femmes et aux enfants car c’est ce public là qui se retrouve en particulier sur ce quartier pendant la journée et qui peu à peu se retrouve isolé. Ce phénomène observé a entraîné ainsi la mise en place d’actions destiné à créer du lien social. Par exemple, une sortie avait été prévue avec 8 enfants pour passer 3 jour dans une ferme. Le secours populaire s’est alors occupé de trouvé un bus, et d’organiser les visites. Les enfants ont pu faire du cheval et découvrir le monde de la ferme, un univers peu ou pas connu de leur part. Par l’intermédiaire de l’école, les enfants qui étaient intéressés ont pu s’inscrire. Ils organisent aussi régulièrement des sorties au cinéma. Ils ont aussi fait une sortie à Arés. Malgré les efforts effectués par l’association, très peu d’enfants participent à ces animations. La bénévole du secours Populaire analyse ce phénomène comme un décalage d’intérêt, c’est à dire que les enfants ne sont pas forcément content d’aller au cinéma car cela ne correspond pas forcément à une attente de leur part. Mais les bénévoles de l’association ne se décourage pas, et reste motivé pour continuer à organiser des sortie. Petit à petit, une relation se crée avec les enfants, et les bénévoles découvrent les enfants présent dans un autre cadre dans lequel ils font part de respect et reconnaissance. Par exemple lors d’une sortie, tous les enfants avaient remercié le cuisinier de leur avoir préparé de bon plat. Ainsi les sorties ou autres activités se révèlent être de véritable lieux de socialisation.

 

Cette association est très proche des habitants. Ainsi, ils peuvent nous parler de l’ambiance dans le quartier d’après ce qu’ils entendent. L’’école regroupent des enfants venant de l’extérieur du quartiers, Sarcignan à mauvaise réputation. Il y a une réelle tentative pour mettre les enfants vivant dans le quartier en dehors de Sarcignan. Du fait qu’il ya beaucoup d’étranger, les habitants voient Sarcignan comme un ghetto. Les enfants ont l’impression qu’à Sarcignan,  " il n’y a que des arabes ". Face à cette stigmatisation du quartier, le climat reste serein à Sarcignan il n’y a pas de problèmes de Délinquance, bien qu’à Saint Martin, le climat semble plus conflictuel. En effet, Saint-Martin, connaît du trafic de vêtement, de drogues. La cité est calme, les gens ont conscience du trafic sous-jacent, mais ils n’osent pas dénoncer.

 

Au collège de chambéry, les enfants de sarcignan et de Saint Martin, sont vite stigmatisé, et se sentent dévalorisé. Venant de Sarcignan, les enfants ont peur de ne pas paraître bien habillés ce qui les incite à porté des marques. Les non-dits au sein de l’école créer des rumeurs comme quoi des professeurs seraient racistes.

 

Pour, les femmes, sur Sarcignan, il y a des ateliers de couture, des cours de cuisine pour que chaque femme puissent apprendre ce qu’elle sait aux autres. Par exemple, une femme africaine peut apprendre les plats marocains. Lors de ces ateliers de couture, les femmes viennent parler, de leur vie, de leurs difficultés. Cela favorise le développement du lien social entre les différentes origines.

 

Les liens entre les habitantes se font surtout par l’école. Mais les femmes ne rentrent pas dans l’école. Les femmes sont très présentes, mais n’osent pas du fait de leur problème d’alphabétisation.  Il y a un problème d’illettrisme. Dans certaines familles on ne parlent pas français donc les parents ne s’investissent pas dans l’école, dans l’éducation scolaire des enfants. Avec " le jardin à l’école ", les parents sont rentrés à l’école et ont pu participer aux activités de leur enfants. Lors de cette rencontre, les parents, ont pu voir le potagers fait par leur enfants, les dessins qu’ils ont réalisé. Tous les enfants ont chantés " le pouvoir des fleurs " devant les parents. Cette activité a permis une valorisation du travail des enfants aux yeux des parents et de la population du quartier.  Ce projet avait été réalisé par l’école, en partenariat avec le secours populaire. Les femmes se rencontrent beaucoup à l’entrée de l’école, quand elles vont chercher leur enfants. Les femmes et les enfants sont donc une priorité pour les associations qui investissent du temps pour leur organiser des sorties, des rencontres, des ateliers. Dans un climat où tout le monde se connaît, les habitants s’entraident quand ils peuvent. Pourtant, dans le quartier, les commerces et les lieux d’échange se font rares.  

 

C) Peu de lieux d’échange

 

 

 

Les commerces dans Sarcignan, Saint Martin sont quasiment inexistant. On trouve une coiffeuse, un atelier de tatouage. A l’entrée de Sarcignan, on peut trouver une boulangerie et un Kebab. Mais celui qui veut aller boire un verre avec ses amis doit aller au centre de villenave d’Ornon. De même, celui qui veut faire ses courses doit prendre le bus. Il existait il y a quelques années une épicerie, mais celle-ci a vite fermé et est devenu un lieu de squat et de trafic. On peut donc constater que les lieux d’échange sont quasi inexistant. Les commerces existant ne répondent pas aux besoins premier des habitants (alimentation…) Les habitants non pas de lieux où ils peuvent se retrouver, d’où le peu de personnes hors des logements. Les habitants comme les associations attendent beaucoup de la construction du nouveau centre social. Les habitants pourront s’y rendre pour échanger, discuter, accéder aux loisirs. Les associations espèrent y avoir leur place et envisage une relation intergénérationnelle importante. En effet, les jeunes pourront se trouver dans les mêmes locaux que les moins jeunes.

 

 

 

 

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31 janvier 2006 2 31 /01 /janvier /2006 20:56
N'oubliez pas de nous envoyer un petit texte nous expliquant comment vous avez travaillé pendant les 2 ans pour qu'on puisse rédiger la partie méthodologie. Merci, bon stage à tous. Aude Leyniac.
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31 janvier 2006 2 31 /01 /janvier /2006 20:23

3 - Dynamique associative et lieux d’échange

A) Un milieu associatif très présent

    Le territoire de Sarcignan- saint-Martin, est encadré par les associations.

    En effet, lors de nos recherches, nous avons rencontré celles-ci, qui par leur activité et leur engagement au sein du quartier nous ont prouvé leur importance sur le terrain. Il y a le secours Populaire, la confédération syndicale des familles (CSF), le COPIPASS, et la nouvelle association passer’elle. Ces associations tentent de participer aux manifestations de quartiers comme les fêtes de quartiers, la fête de l’aïd. A Noêl, le secours populaire et la CSF organise un repas pour les habitants du quartier. Beaucoup de sortie sont organisées par le secours populaire, la CSF et le COPIPASS. Par exemple, ces associations avaient organisées une sortie à l’aquarium de la Rochelle, puis dans une ferme au village médiéval où ils ont pu voir quelqu’un qui filaient de la laine. Pour les sorties et les projets d’activités, le conseil général donne une participation, la Mairie donne une subvention dans le cadre des politique de la ville.

    Nous avons d’abord rencontré Sylvie Fauvel ,bénévole du secours populaire, situé au local de la conciergerie à l’entrée du quartier Sarcignan. Le local est prêté par les propriétaires. Chaque année, ils organisent un repas dans le quartier, le cinéma en plein air, et des groupes de sortie. A côté du secours populaire de trouve la CSF(confédération syndicale des familles), ils sont témoins de la vie du quartier et participent à son dynamisme.

    L’association du secours populaire a besoin de communiquer les événements mise en place afin de valoriser ce qu’ils font. Ils mettent en place des sorties pour les jeunes du quartier Sarcignan. L’association COPIPASS (collectif pour l’insertion par l’accompagnement scolaire) existe depuis 8 ans environ. L’association proposent une aide aux enfants pour faciliter la compréhension et la mémorisation des cours à l’école, dans un but de développer leur autonomie, pour qu’ils puissent travailler seul par la suite et enfin, elle offre une attention et une écoute personnalisée suivant les difficultés scolaires rencontrées par le jeune.

    L’association organise aussi des temps d’activité, dans un but d’élargir les centre d’intérêt des jeunes et développer la citoyenneté par une ouverture sur les ressources culturelles, artistiques, sociales.

    Ces associations s’investissent au quotidien dans la vie des habitants du quartiers. La majorité sont bénévoles et agissent donc dans un réel désir d’aider les habitants à accéder aux loisirs. Ils constituent une entraide de proximité. Leur action est basée sur le volontariat.

    Nous avons pu participer à la fête de la nouvelle association " passer’elle " organisé à l’occasion de la fête de l’aïd. Tara Planchenault qui est à l’origine de ce projet, donnait des cours de danse à Villenave d’Ornon, à " la maison pour tous ". La mairie lui permet d’accéder à un local pour donner ses cours au sein même de Sarcignan. Cette association a pour but de créer un espace de libre parole autour d’un thème proposé, afin d’être à l’écoute de la population. Le médiateur ainsi que des élus sont présents lors de cette fête. Ils viennent apporter leur soutien à l’association. Des musiciens ont été invités pour l’occasion. La fête se passe au cœur de Sarcignan, sur l’espace vert au milieu des barres. Des petits gâteaux sont servis et un atelier de hénée attire les enfants. Un homme donne des cours d’arabe au plus curieux. Il est étudiant à Bordeaux2, écrit sa thèse sur " l’islam en France " et donne des ours généralement sur St Martin.

    Lors de cette fête nous avons pu remarquer que le secours populaire, la CSF, le copipass étaient représentés et venaient apporter leur soutien à cette nouvelle association.

    Les associations de Sarcignan / St Martin tentent de répondre aux besoins des habitants, ils sont proches de la population, ce qui permet de recueillir des informations sur les modes et le niveaux de vie des habitants. Agissant souvent ensemble, ces associations créer constamment du lien social à travers leur activité, les sorties qu’ils organisent à destination des femmes et des enfants essentiellement.

    B) Une importante prise en charge des femmes et des enfants

    Lors de ces différents entretiens, nous avons pu remarquer que le public accueilli était des femmes et des enfants, en effet les es actions sont destinées en majorité aux enfants et aux femmes. Pendant que les hommes travaillent, elles s’occupent d’aller chercher leur enfants à l’école. Elles ont des relations avec leur voisinages, pour ne pas se retrouver seules pendant la journée. Elle peuvent aller au secours populaire si elles ont des difficulté financières ; Les bénévoles leur donneront des vêtements et prêtera des livres à leurs enfants. Si elles n’ont pas les moyens d’amener les enfants au cinéma, elles ont la possibilité de contacter les associations qui prendront les enfants pour les y amener. Les bénévoles des associations prennent part à la vie quotidienne du quartier de Sarcignan. Ils sont bien connus des habitants. Lors de nos recherches d’information auprès des habitants, plusieurs nous ont indiqué où on pouvait les trouver.

      Ainsi nous avons pu constater, que la plupart des activités et des actions des associations étaient destinées aux femmes et aux enfants.

      Par exemple, une sortie avait été prévue avec 8 enfants pour passer 3 jour dans une ferme. Le secours populaire s’est alors occupé de trouvé un bus, et d’organiser les visites. Les enfants ont pu faire du cheval et découvrir le monde de la ferme. Par l’intermédiaire de l’école, les enfants qui étaient intéressés ont pu s’inscrire. Ils organisent aussi régulièrement des sorties au cinéma. Ils ont aussi fait une sortie à Arés. Malgré les efforts effectués par l’association, très peu d’enfants participent à ces animations. La bénévole du secours Populaire analyse ce phénomène comme un décalage d’intérêt, c’est à dire que les enfants ne sont pas forcément content d’aller au cinéma. Mais les bénévoles de l’association ne se décourage pas, et reste motivé pour continuer à organiser des sortie. Petit à petit, une relation se crée avec les enfants, et les bénévoles découvrent les enfants présent dans un autre cadre dans lequel ils font part de respect et reconnaissance. Par exemple lors d’une sortie, tous les enfants avaient remercié le cuisinier de leur avoir préparé de bon plat.

      Cette association est très proche des habitants. Ainsi, ils peuvent nous parler de l’ambiance dans le quartier d’après ce qu’ils entendent. L’’école regroupent des enfants venant de l’extérieur du quartiers, Sarcignan à mauvaise réputation. Il y a une réelle tentative pour mettre les enfants vivant dans le quartier en dehors de Sarcignan. Du fait qu’il ya beaucoup d’étranger, les habitants voient Sarcignan comme une ghettos. Les enfants ont l’impression qu’à Sarcignan,  " il n’y a que des arabes ". Pourtant il n’y a pas de problèmes de Délinquance, bien qu’à Saint Martin, le climat semble plus conflictuel. En effet, Saint-Martin, connaît du commerce de vêtement, de drogues. La cité est calme, les gens savent bien le trafic sous-jacent, mais ils n’osent pas dénoncer.

      Au collège de chambéry, les enfants de sarcignan et de Saint Martin, sont vite stigmatisé, et se sentent inférieurs. Venant de Sarcignan, les enfants ont peur de ne pas paraître bien habillés ce qui les incite à porté des marques. Les non-dits au sein de l’école créer des rumeurs comme quoi des professeurs seraient racistes.

      Pour, les femmes, sur Sarcignan, il y a des ateliers de couture, des cours de cuisine pour que chaque femme puissent apprendre ce qu’elle sait aux autres. Par exemple, une femme africaine peut apprendre les plats marocains. Lors de ces ateliers de couture, les femmes viennent parler, de leur vie, de leurs difficultés.

      Les liens entre les habitantes se font surtout par l’école. Mais les femmes ne rentrent pas dans l’école. Les femmes sont très présents, mais un problème d’alphabétisation les empêche de rentrer dans l’école. Il y a un problème d’illettrisme. Dans certaines familles on ne parlent pas français donc les parents ne s’investissent pas dans l’école, dans l’éducation scolaire des enfants. Avec " le jardin à l’école ", les parents sont rentrés à l’école et ont pu participer aux activités de leur enfants. Lors de cette rencontre, les parents, ont pu voir le potagers fait par leur enfants, les dessins qu’ils ont réalisé. Tous les enfants ont chantés " le pouvoir des fleurs " devant les parents. Ce projet avait été réalisé par l’école, en partenariat avec le secours populaire. Les femmes se rencontrent beaucoup à l’entrée de l’école, quand elles vont chercher leur enfants. Les femmes et les enfants sont donc une priorité pour les associations qui investissent du temps pour leur organiser des sorties, des rencontres, des ateliers. Dans un climat où tout le monde se connaît, les habitants s’entraident quand ils peuvent. Pourtant, dans quartier, les commerces et les lieux d’échange se font rares.  

      C) Peu de lieux d’échange

       

 

 

Les commerces dans Sarcignan, Saint Martin sont quasiment inexistant. On trouve une coiffeuse, un atelier de tatouage. A l’entrée de Sarcignan, on peut trouver une boulangerie et un Kebab. Mais celui qui veut aller boire un verre avec ses amis doit aller au centre de villenave d’Ornon. De même, celui qui veut faire ses courses doit prendre le bus. Il existait il y a quelques années une épicerie, mais celle-ci a bien vite fermé et est devenu un lieu de squat et de trafic. On peut donc constater que les lieux d’échange sont quasi inexistant. Les commerces existant ne répondent pas aux besoins utilitaires des habitants (alimentation…) Les habitants non pas de lieux où ils peuvent se retrouver, d’où le peu de personnes hors des logements. Les habitants comme les associations attendent beaucoup de la construction du nouveau centre social. Les habitants pourront s’y rendre pour échanger, discuter, accéder aux loisirs. Les associations espèrent y avoir leur place et envisage une relation intergénérationnelle importante. En effet, les jeunes pourront se trouver dans les mêmes locaux que les moins jeunes.

Les commerces dans Sarcignan, Saint Martin sont quasiment inexistant. On trouve une coiffeuse, un atelier de tatouage. A l’entrée de Sarcignan, on peut trouver une boulangerie et un Kebab. Mais celui qui veut aller boire un verre avec ses amis doit aller au centre de villenave d’Ornon. De même, celui qui veut faire ses courses doit prendre le bus. Il existait il y a quelques années une épicerie, mais celle-ci a bien vite fermé et est devenu un lieu de squat et de trafic. On peut donc constater que les lieux d’échange sont quasi inexistant. Les commerces existant ne répondent pas aux besoins utilitaires des habitants (alimentation…) Les habitants non pas de lieux où ils peuvent se retrouver, d’où le peu de personnes hors des logements. Les habitants comme les associations attendent beaucoup de la construction du nouveau centre social. Les habitants pourront s’y rendre pour échanger, discuter, accéder aux loisirs. Les associations espèrent y avoir leur place et envisage une relation intergénérationnelle importante. En effet, les jeunes pourront se trouver dans les mêmes locaux que les moins jeunes.

Elsa

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