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Salut à tous, bienvenue dans le blog du diagnostic territorial de Sarcignan St Martin!

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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 20:55

Pour info, j'ai vu ca aujourd'hui, on passe l'oral du diagnostic le jeudi 15 juin à 10h...

on passe en deuxièmes et ca dure 1h...

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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 10:20

Bonjour! j'ai envoyé la première partie du power point au groupe mais pour Elise et Cécile les adresses ne marchent pas! je vais essayer de le mettre sur le blog mais c'est pas dit ke j'y arrive! lol

si ça marche pas on vous le montrera terminer lundi voila!

bon ben ça marche pa! lol je peut pa inclure le power point désolé!

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18 mai 2006 4 18 /05 /mai /2006 10:53

Bonjour à tous!

Elise je suis d'accord effectivement il faudrait pas que ça tourne au réglement de compte mais ça aurait peut être été bien que quelqu'un de la mairie l'entende mais c'est risqué!

Bon sinon j'ai une passion dans la vie c'est le power point! lol je veux bien le faire j'aime bien ça! mais par contre il me faudrait un peu d'aide, est ce qu'il faut que ce soit long? sinon je lis le dossier je sélectionne les éléments que je peut mettre sous forme de tirets ou de points puis on développe à l'oral, on fait comme ça?

Perso ça me dérange pas j'ai déjà fait des power point je sais bien comment ça marche et je peut prendre le temps de le faire!

Merci de me répondre au plus vite comme ça je m'y mets rapidemment et dès que j'ai fini je l'envoie par mail à tout le groupe pour avoir vos avis, ok?

Par contre pour l'oral je pense qu'il faudrait pas inviter trop de monde on est pas là pour faire un exposé à la commune de Villenave d'Ornon!

Bises!

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16 mai 2006 2 16 /05 /mai /2006 15:44

Bonjour!

bon nous avons rendu notre dossier mais le travail n'est pas terminé! hé oui il y a encore l'oral!

ce qu'il faudrait faire c'est une liste d'invité, a votre avis qui peut on inviter?

je pense que ce serait peut être bien que une personne de la mairie soit là pour entendre les "distorsions" que nous avons remarquer! sinon j'aimerais inviter Sylvie Fauvel du secours populaire qui nous a beaucoup aider avec mon groupe et qui est très active dans le quartier de Sarcignan, voila je sais pas dites moi ce que vous en pensez... mais il faudrait peut être pas trop tarder histoire que les personnes invitées ne prévoit pas d'autres choses pendant notre temps de présentation!

voila jatend vos réponses! bonne fin de stage à tous!

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2 mai 2006 2 02 /05 /mai /2006 10:46
Bonjour à tous!
je poste ma partie corrigé après l'avoir montré à Mme Guerroudj, donc je pense que c'est la version fnale nous n'avons pa le choix nous pourron rendre le dossier uniquement en regroupement, par contre ce serait bien qu'on se voi un jour de la semaine ente midi et deux pour voir ki socupe de tou regroupé, ken pensé vou?
Bisous et bonne continuation dans le stage!


LIEN SOCIAL

 

          I.      INSERTION SOCIALE

 

A.   Une forte précarité

 

 

Lors de nos recherches sur le terrain et en discutant avec les personnes intervenant sur le quartier, nous avons pu observer une forte précarité.

 

En approfondissant les recherches nous avons constaté que sur le territoire de Sarcignan/St Martin, le chômage était assez élevé puisqu’il est de 13,3%. Ce chiffre est plus élevé que la moyenne nationale (11,2%). Nous remarquons également qu’il existe une présence importante de chômeurs de longue durée puisque 58,5% des chômeurs le sont depuis plus d’un an.

Parmi les différentes classes d’âge de la population, ce sont les moins de 30 ans qui sont le plus touché par le chômage. Nous reviendrons sur ce phénomène ultérieurement.

 

De plus, entre 2002 et 2003 le nombre de dossiers RMI (revenu minimum d’insertion) a augmenté passant de 160 à 177 dossiers instruits.

 

En l’absence de données spécifiques aux deux quartiers étudiés, ces chiffes se réfèrent à la commune de Villenave d’Ornon.

 

Pour palier à cette précarité, le Secours Populaire met en place différentes actions.

Tout au long de l’année, les bénévoles assurent la distribution de livres. Cela permet en particulier aux enfants de prendre gout à la lecture, tout en sachant que cette distribution est gratuite.

De plus, deux fois par an, il est organisé une « bourse aux vêtements » pour les habitants du quartier de Sarcignan. Cette manifestation permet à ceux qui n’ont pas les moyens d’avoir accès plus facilement à des vêtements.

Enfin, le Secours Populaire est chargé de délivrer les colis alimentaires pour les familles qui n’ont pas assez de revenus. Ces familles sont généralement orientées par le centre médico- social ou par la mairie.

Sur le terrain, nous n’avons pas seulement remarqué une forte précarité mais nous avons également relevé une problématique chez les jeunes.

 

 

B.   La difficile insertion des jeunes

 

 

Effectivement, la majorité des jeunes de Sarcignan/St Martin sont rapidement déscolarisés ou choisissent des études courtes telles que des CAP ou BEP. Si l’on regarde les statistiques, nous observons que 31% des jeunes de ces quartiers ont un niveau CAP/BEP, 2% ont le niveau BAC et seulement 2% se situent au delà du BAC.

 

L’échec scolaire vécu par ces jeunes se révèle être une des principales causes de l’exclusion, non seulement parce qu’il entraine un manque de qualification, mais aussi parce qu’il peut entrainer  une dévalorisation du jeune se voyant ainsi incapable de réussir.

 

De plus, ces jeunes connaissent également des « freins » à l’insertion.

Leur origine étrangère accroit le risque d’être au chômage, il est vrai que dans la société française, l’apparence étrangère porte préjudice à l’embauche, ce phénomène est d’ailleurs souvent dénoncer par les associations d’insertion.

Au-delà de cette difficulté il existe aussi le rapport complexe qu’il peut y avoir avec les parents. En effet, beaucoup de jeunes de Sarcignan/St Martin connaissent des difficultés relationnelles avec leurs parents. Cela s’explique par un système familial où la violence et/ou l’alcoolisme sont présents.

Enfin le chômage marque généralement la plupart des familles de ces quartiers. Or des études montrent que le fait d’appartenir à une famille marqué par le chômage entraine souvent une perte des repères puisque le travail ne fait plus partie des préoccupations quotidiennes.

 

Ces différentes difficultés éloignent un peu plus les jeunes d’une possible insertion professionnelle. Ce phénomène apporte une importance particulière au travail effectué par la Mission Locale qui va essayer de « gommer » les difficultés des jeunes pour leur permettre de s’intégrer.

 

La Mission Locale que nous avons rencontrée pour échanger sur la problématique des jeunes, nous a fait part de son intervention auprès des jeunes.

 

L’accent est mis sur une démarche d’insertion professionnelle et pour favoriser celle-ci les conseillers de la Mission Locale des Graves mettent en place des ateliers tels que les ateliers contrat d’apprentissage. Ceux-ci aident les jeunes à évoluer dans un groupe puisque les ateliers se font en collectif et envisager une dynamique professionnelle.

Il existe aussi des petits groupes d’aide à la recherche d’un emploi.

Enfin pour sortir le jeune d’un milieu familial parfois difficile, la Mission Locale organise des sorties et voyages à l’étranger.

 

Sur le territoire de Sarcignan, il est prévu la mise en place de jardins familiaux pour favoriser une approche du monde du travail pour les jeunes. Le but est d’insérer les jeunes du quartier et de les socialiser au travail en fixant des horaires, des tâches à effectuer... Cela familiarise ces jeunes avec le travail, même s’ils ne souhaitent pas travailler dans le jardinage.

 

Nous pouvons donc remarquer que les partenaires sociaux tels que la Mission Locale ou le Secours Populaire prennent une importance majeure dans la prise en charge des personnes. Ils ont un rôle capital dans l’insertion sociale.

Seulement les différences de langues peuvent aussi être une barrière à l’insertion sociale puisque les habitants des deux quartiers ont des origines multiples.

 

 

 

 

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29 avril 2006 6 29 /04 /avril /2006 14:51

Bonjour à tous,

je suis allée à l'irts jeudi et sur notre panneau de deuxième année il y avait un mot de Mme Hommage qui disait que les dossiers de diagnostic territorial étaient à rendre le 28 avril dans son casier en deux exemplaires et un cdrom. Me concernant je n'avais pas noté de date pour rendre le dossier, je ne sais pas aviez vous une date? Nous ne sommes pas le seul groupe à ne pas l'avoir rendu si c'était bien vendredi qu'il fallait le rendre mais que faire?

A bientôt.

Bon ben on le rendra à la rentrée, on a rien vu, et àparament, personne n'est au courant...

bizoux

Elsa

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27 avril 2006 4 27 /04 /avril /2006 21:04

J'ai une petite question : c'est quand on doit rendre le dossier?

Aude, je viens d'avoir ton message j'ai plus de forfait, mais je n'étais pas au courant, s'il faut le rendre demain...

perso, j'ai pas revue ma partie, faut que je me dépêche...

je le fais ce soir, et je le met sur le blog.

à bientôt tout le monde.

Elsa

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4 avril 2006 2 04 /04 /avril /2006 00:28

Je suis en recherche désespérée du rapport d'activité de l'équipe municipale de Villenave...je sais que quelqu'un l'a parmis vous -je sais déjà que c'est ni Aude, ni Eric, ni Cécile- est-ce que vous pourriez vérifier dans vos documents si vous l'avez, et si oui ca serait bien qu'on s'arrange pour que je puisse l'avoir, ca urge...merci de me tenir au courrant!!

élise

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24 mars 2006 5 24 /03 /mars /2006 11:50

Je mets en ligne la partie que j'avais rédigée et que j'ai un peu remaniée pour la rendre plus objective.

Je vous ressitue le plan:

PARTIE 5: CONFRONTATION DU DISCOURS DES ACTEURS INSTITUTIONNELS AVEC LA REALITE        CONCRETE DU TERRAIN

I- Orientation et discours de la municipalité

A) qualification du quartier en ZRU/DSU (caractéristiques et moyens mis en oeuvre)

B) volonté politique municipale

-action "politique de la ville"

-extrait du rapport d'activité de l'équipe municipale

C- LE DISCOURS DES ELUS (compte rendu d'entretien avec Nicolas Florian)

 

  • L’entretien

     

 

Nous avons pu avoir, en groupe restreint, un rendez-vous avec Mr Nicolas Florian, de la mairie de Villenave d’Ornon.

Mr Florian est conseiller municipal à Villenave d’Ornon, et il est également conseiller au Conseil Général, et conseiller à la Communauté Urbaine de Bordeaux. Cette particularité a fait que nous avons vu en lui une personne ressource en ce qui concerne la progression de notre diagnostic territorial.

Le groupe qui l’a rencontré était constitué de représentants de chaque sous-groupe, ce qui nous a permis d’avoir un panel de questions à lui poser, et de balayer tous les thèmes que nous avions définis.

Tout d’abord nous avons voulu savoir à quelle couleur politique appartenait le maire de Villenave d’Ornon, sachant que cette information n’apparaissait à aucun moment dans les documents que nous avions pu collecter. Mr Florian nous a répondu  que le maire se réclamait de divers droite, qu’il n’avait l’étiquette d’aucun parti politique, mais que lui-même était de l’UMP. Cette question d’appartenance à un parti semble être un sujet sensible vu les réactions des acteurs avec qui nous l’avons abordée.

Mr Florian nous a ensuite fait un exposé général sur Villenave d’Ornon, nous décrivant les particularités du territoire : en effet Villenave d’Ornon est divisé en 3 pôles identifiables : le Pont de la Maye (centre administratif), le bourg de Villenave d’Ornon (centre historique) et Chambéry (partie jeune). Nous avons ensuite abordé précisément les quartiers de Sarcignan et St Martin. Mr Florian nous a fait un exposé sur le contrat de ville et la DSU dont bénéficie Villenave d’Ornon.

Son discours restant très descriptif, nous avons voulu en savoir plus par rapport à ce que nous avions pu observer ou comprendre de Sarcignan St Martin.

 

  • La problématique du logement à Sarcignan/St Martin, vue par les élus

     

 

 Mr Florian nous a ensuite parlé des caractéristiques des populations vivant dans ces quartiers : c’est une grosse population de pieds noirs ou  d’immigrés des années 60. Il nous a ensuite expliqué que la différence entre Sarcignan et St Martin est que les bailleurs de St Martin sont des bailleurs sociaux, alors que les autres sont des bailleurs privés.

Lorsque l’élu a abordé la question des bailleurs privés, nous avons voulu creuser la question, car nous sentions qu’il y avait là une problématique. Selon Mr Florian, il y a un gros problème avec les co-propriétaires de Sarcignan, dans le sens où, selon lui, il existe une vraie guerre entre les bâtiments, chacun étant jaloux de ce qu’à l’autre, et ces bailleurs privés représentent selon lui un vrai frein au réaménagement, envisagé par la commune. Nous avions déjà soulevé ce problème que pouvait représenter le caractère privé de ces logements, lors d’entretiens avec d’autres intervenants.

 

  • La problématique des équipements

     

Nous avons ensuite voulu aborder la question des équipements sur Sarcignan/St Martin, par rapport aux observations que nous avons pu faire sur le terrain. Nous avons décrit à Mr Florian toutes les observations que nous avions faites, pour avoir son avis sur ces questions. Nous lui avons tout d’abord fait remarquer notre étonnement devant le manque de commerces de proximité ou de lieux de vie. Selon l’élu, les commerçants ont déserté ce quartier à cause du Géant Casino qui a ouvert à côté. Nous lui avons ensuite demandé pourquoi ces quartiers étaient si peu desservis par les transports en commun, et pourquoi certains arrêts de bus n’avaient pas d’abris. Mr Florian nous a répondu que ce n’était pas la ville qui traitait des transports en commun, que c’est la compétence de la CUB , et il nous a ensuite fait un exposé sur le mobilier urbain.

Nous avons ensuite expliqué à Mr Florian le fait que les locaux de la mission locale avaient changé, mais que nous ne savions pas où se trouvaient les nouveaux, et que ce changement d’adresse n’était spécifié nulle part, ce qui peut être décourageant pour les jeunes qui sont en difficulté et qui ont besoin de cet interlocuteur. L’élu nous a avoué qu’il n’était pas au courant de cela, mais que  les jeunes avaient la possibilité de se renseigner auprès  des interlocuteurs dépendant directement de la mairie. Mr Florian nous a ensuite expliqué que la mairie avait des conventions morales avec le secours catholique sur les populations issues des pays de l’est qui arrivent en situation irrégulière. Selon lui la mairie a également son propre service logement, des acteurs qui sont rattachés à la mairie et ses propres ressources. Nous comprenons à travers ces propos que la mairie préfère compter sur ses propres ressources plutôt que de faire appel au tissu associatif présent sur le terrain.

 

 

 

 

  • Nos conclusions

     

Mr Florian nous a apporté des nombreux éléments très intéressants sur Villenave d’Ornon et plus précisément sur le quartier de Sarcignan/St Martin, mais toutes ces informations sont restées très descriptives. Nous avons eu ici à faire à un interlocuteur qui nous a tenu un discours très politique, soulignant les actions positives mises en place par la municipalité, comme la création des city stades, la création d’emplois à travers la construction de la zone industrielle qui comprend notamment le cinéma, ou les logements d’urgence (3 appartements) gérés par la mairie. Lorsque nous avons voulu aborder les problèmes concrets observés sur le terrain, Mr Florian  nous a, à chaque fois, orientés vers les bailleurs privés qui représentent selon lui l’obstacle principal. Selon lui, si le projet de centre culturel n’a pas été concrétisé à Sarcignan, c’est du fait de ces mêmes bailleurs. L’élu a souvent, aussi, éludé certaines questions qui pouvaient mettre en cause les actions de la municipalité, notamment sur la participation concrète de cette dernière dans les actions mises en place par les associations.

Même si, d’un niveau informatif, cette entrevue a été très intéressante pour notre diagnostic, il nous a fallu tenir compte de la dimension subjective de la parole de l’élu. Nous nous sommes retrouvés ici face à un discours convenu, et cela fait partie des éléments que nous devions prendre en compte lorsque nous rencontrions certains interlocuteurs.

 

Voila, laissez vos commentaires si vous avez des remarques à faire, la suite viendra très vite.

 

 

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14 mars 2006 2 14 /03 /mars /2006 18:27

LA PROBLEMATIQUE DU LOGEMENT

 

 

 Après un premier travail d'observation, le logement nous a paru être une véritable problématique sur Villenave d'Ornon.

Nous avons donc fait ressortir ces problématiques de part notre observation et part les dires de Monsieur Florian, un des conseiller municipal de cette ville.

I. Habitat et logement

1. Le logement au niveau du quartier Saint Martin.

Saint Martin et ses logements

Les résidences Saint Martin étaient divisées en deux ensemble : la Résidence Saint Martin 1 et la Résidence Saint Martin 2.
            Saint Martin 1 se compose de six bâtiments et Saint Martin 2 est composé de quatre bâtiments visiblement plus neufs.

De par notre observation, le parc est plutôt négligé et les immeubles  plus modestes. En comparaison, près des résidences Saint Martin, les immeubles du "Château" gérés en co-propriété nous ont paru plus entretenues.

 

 Les résidences Saint Martin sont gérées par l’office HLM de Domofrance. Nous en déduisons donc que les loyers sont modérés et les revenus des personnes assez modestes.

● Après une rencontre avec les gardiens de la résidence et le directeur de DOMOFRANCE, nous avons appris que Saint martin 1 a été construit en 1963 et qu’elle comprend 151 logements. Ces bâtiments ont été réhabilités il y a cinq ans aux normes actuelles (réhabilitation des sols, des salles de bains…). Ces structures connaissent une nouvelle réhabilitation concernant cette fois-ci la boiserie et les peintures des façades.

Le type d’appartements dans ces résidences sont de type 1, 2, 3. Les logements sont toujours adaptés aux besoins des familles mais ils existent toujours des personnes âgées vivant seules dans des T3 et ne voulant pas déménager par peur de changements et d’inadaptation.

● Saint Martin 2, elle, a été créée en 1974, elle comporte 50 logements et a été réhabilitée il y a un an. A première vue, les bâtiments de Saint martin 2 paraissent plus neufs, plus spacieux et beaucoup plus récents que les bâtiments se situant à Saint Martin 1.

Les types d’appartements sont de type 3 et 4 avec 3 ou 4 studios.  

 

La vie dans les logements 

 

 Suivant le témoignage de ces personnes, les habitants des HLM de Saint Martin 1 et de Saint Martin 2 ont des revenus faibles. Ce sont le plus souvent des chômeurs, des retraités ou des personnes bénéficiant des minimas sociaux.

Le loyer moyen d’un appartement de type 3 est de 420 € charges comprises.

Au niveau de l'aménagement extérieur, le parking aux alentours des immeubles est bien aménagé et suffisant pour le nombre d'habitants malgré l'absence de garages.

Il y a plus de 20000 demandes de logements par an à Domofrance ; mais évidemment il y a beaucoup plus de demande que d’offre de logements.

2) Le logement au niveau du quartier Sarcignan.

 

 Sarcignan et ses logements

 Nous avons constater que les résidences Sarcignan sont composées de sept barres de quatre étages. Il y a des commerces, une école à proximité et un terrain sportif près de l’école. 

Cette résidence est un parc privé où il y a plus de locataires que de propriétaires.

A première vue, les immeubles paraissent  plus modestes et mal entretenus. Il y a eu deux tentatives de réhabilitation mais qui n’ont pas abouti car la plupart des propriétaires se moquent de cette rénovation et ne veulent pas investir dedans.

 

Après une recontre avec Madame Chousseaud , responsable cu CMS de Villenave D’Ornon, nous avons appris que les résidences Sarcignan ont été bâties dans les années 1960 et qu’elles comprennent 400 logements. La réhabilitation qui avait été mise en place n’a pas abouti par un refus et un désintérêt total de propriétaires.

Les types d’appartements dans ces résidences sont de type studios, T1, T2, T3 et T4. Les logements ne sont pas toujours adaptés aux besoins des familles. En effet, la population se compose de beaucoup de familles monoparentales (30.4%) qui vivent dans de très grands appartements et il existe des familles nombreuses qui ne peuvent être relogés dans de vastes appartements.

 

 La vie dans les logements 

Les logements sont en très mauvais états et sont accessibles aux personnes à faibles revenus et pressées d’être logé du fait de la présence d’enfants.

Pourtant les loyers sont excessivement chers c’est pour cela que les familles sont connues du centre médico-social par la demande d’aides financière régulière.

Il y a beaucoup de mobilité et de déménagement du fait du mauvais état des appartements.

Pour comparer au niveau de la deuxième copropriété qui est le château, nous pouvons dire que, Sarcignan est visiblement moins bien entretenu que Le Château et que les personnes y vivant sont de niveau de vie beaucoup plus faible et modeste que les personnes vivant au Château.


II. Les dispositifs politiques concernant le logement.

            1. Présentation du logement de la ville selon Monsieur Florian.

             La commune est hétérogène en terme d’habitat et de type de quartiers. Il n’y a pas de mixité entre habitat collectif et résidentiel.

 

 

Les deux plus fortes concentrations de population sont sur les quartiers de Saint Martin et de Sarcignan.

Saint Martin et Sarcignan sont construits sur le même modèle sauf que Sarcignan est plus aéré, il y a plus d’espace. La différence se trouve dans le fait que Sarcignan est une copropriété privée. Saint Martin, lui, est un bailleur social, il n’y a donc pas les mêmes enjeux collectifs.

Sur Sarcignan, les copropriétaires bloquent lorsqu’il s’agit de réaménager le quartier. Réticence et désaccord des copropriétaires et aussi le fait qu’il y ait des syndics différents des bâtiments, ne facilitent pas les choses pour se mettre tous d’accord.

 

            2. Les dispositifs politiques.

             Selon le contrat de ville, les deux secteurs (Sarcignan et Saint Martin) sont éligibles au contrat de ville. C’est-à-dire, qu’il existe la possibilité pour Villenave d’Ornon de récupérer les Crédits de l’Etat, de contracter avec le Conseil Général et d’obtenir des allègement d’impôts. Le contrat de ville se termine en 2006 mais va pouvoir s’étendre par avenant. L’Etat dégage donc des crédits sur son budget qui sont alloués à des secteurs prioritaires classés ZRU.

 

 

 

            Villenave d’Ornon est éligible à la DSU reçoit une dotation de solidarité urbaine (DSU). Cette dotation versée par l’Etat doit être ventilé sur le budget global de la ville.

Cette DSU a été fortement augmentée avec le plan BORLOO.

 

            La commune dispose de 6 logements d’urgence situés au Centre Bourg géré par le service logement de la mairie. Les logements sont toujours occupés, disponible par tranche de 3 mois renouvelable 1 fois soit au total 6 mois.

 

            Selon la politique du logement, certaines communes ont leur propre parc immobilier. Ce n’est pas le cas de Villenave d’Ornon.

Dans cette ville, il y a des bailleurs sociaux qui réservent à la maire un contingent de 10 % des logements. La mairie a passé une convention avec le Secours Catholique qui s’occupe des personnes vivant en France de façon précaire et irrégulière.

Il y a environ 150 demandes de logements faites par an par les Villenavais.

 

            La loi SRU (solidarité de réaménagement urbain) en 1999/2000 impose aux communes de plus de 15000 habitants d’avoir 20 % de logements sociaux auquel cas les communes doivent s’acquitter d’une amende.

Villenave dispose de 15 % de logements sociaux. Grâce à la DSU versée par l’Etat, elle ne paie pas de pénalité.

 

            Le quartier de Sarcignan n’est pas considéré comme logement social car c’est une copropriété, ce qui prive la municipalité de réhabiliter les logements. A chaque mutation d’appartements, la mairie essaie d’acheter ; pour petit à petit arriver à une réhabilitation complète.

 

 

Pour conclure, nous pouvons énumérer différents projets politiques au niveau du logements et des équipements.

      Tout d'abord, nous avons eu la connaissance de l’achat d’un terrain sur la Gravières et au terme de 2008, le seuil des 20% de logements sociaux sera atteint.

 

            Ensuite, pour pallier au manque de lieux de vie, un projet d’implantation d’un Centre Socio-Culturel est en cours à Sarcignan (lieu de rencontre pour les jeunes et animation personnes âgées. La mairie a une volonté de créer un lieu intergénérationnel, lieu investi par les associations locales telles que CSF, bar, ateliers créatifs…

 

            Et enfin, il y a un projet de city stade : sur Sarcignan, il est difficile de l’aménager car les copropriétaires ne sont pas d’accord.

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